Le Fabuleux Destin de Mademoiselle Minus

J’ai aussi du mal à parler d’elle.

Pour les mêmes raisons que l’Impératrice.

Beaucoup trop de choses m’échappent, alors j’ai du mal à prendre la plume.

Pourtant, elle est face à moi tous les jours.

C’est la première personne que j’ai rencontré au Cab.

Mon premier jour.

Je me revois passer le pas de la porte, demander la RH en arrivant à l’accueil.

On m’a fait patienter dans le hall.

Je revenais de loin. De très loin

J’avais l’esprit ailleurs. Plus rien de tout ça ne comptait.

Pourtant, je m’étais jurée de leur laisser une chance.

J’avais mis mon haut des premiers jours. Celui avec un col Claudine blanc. Et même une veste de costume.

J’ai attendu. Longtemps.

La femme de l’accueil a fini par revenir vers moi.

« La RH ne peut pas vous accueillir. Mais vous avez une formation ce matin. En salle 8. Allez y. »

C’est peut être à ce moment que j’aurais du partir.

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Entretien avec la VAM

Dans le hall, j’essaye de comprendre ce que je fais là.

Ca a commencé jeudi dernier. Texto.
JJ : « Tu sais ce que tu fais en septembre? Si non, appelle moi. ».
Septembre. Le fameux mois + 6, +7 même. Mais bon, c’est JJ et si JJ me dit de l’appeler, c’est qu’il faut que je l’appelle.
« – Ca va?
– Oui et toi? Ton nouveau stage? »
– Ca va. »

Sourire pincé, pas la force de lui dire que c’est pas vrai. Je me retrouve projetée il y a trois ans, à l’époque où je bossais pour JJ, où on défendait des hommes – des vrais, pas des sociétés côtées – et où on faisait des pauses pépitos en regardant des vidéos de François l’Embrouille. Mais ça, c’était avant.

« Et alors, pour septembre? Tu sais où tu vas aller? ».

Et voilà, ça recommence.
Dans six mois, je serai peut-être morte 180 fois, j’aurais certainement pas vu le monde et même très peu le soleil, j’aurais franchi le quart de siècle et probablement pas rencontré le père de mes enfants {NDLR : mais ça, on en parle pas}.

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La petite robe noire

On en a toute au moins une, de petite robe noire.

Mais dans six mois, celle qui rejoindra ma garde robe aura une épitoge.

Bilan donc : presque un quart de siècle, huit ans d’études, un an à fouler les plus « gros cabs », un certain nombre d’histoires d’A qui finissent mal et je commence à penser qu’avant même de l’avoir enfilé, j’y suis déjà à l’étroit dans ma robe.

MyDressFeelsTight, c’est une manière de revenir avec vous sur le meilleur et sur le pire.

Tout conseil de survie est bon à prendre.

Objectif six mois les gars #jeveuxrentrerdansmarobe.