Kamilia, avec deux K

Au Coeur du Code, saison 1 épisode 6. 

Ce soir, on découvre une nouvelle CyberCopine d’exception : @kkamilia. 

Kamilia, c’est cette toulousaine de 23 ans, qui embelli mon IG de ses photos qui témoignent de son amour pour la vie. 

Kamilia, c’est cette CyberCopine qui me suit depuis le premier jour, qui m’a fait prendre conscience que IG, ça pouvait aussi être de belles CyberAmitiés. 

Présente à travers ses commentaires, Kamilia, c’est l’une de ces personnes qui a un coeur tellement énorme que l’on doit faire un effort pour la trouver derrière. 

Et derrière cette générosité infinie, il y a un petit bout de femme qui vaut le coup d’être connue. 

Parce que Kamilia, elle ne rigole pas avec ses passions. 

Elle a en elle les doutes qui sont l’essence des plus grands et la flamme qui permet d’avancer en toute circonstances. 

Alors elle avance, elle trace même : 23 ans, bac + 5, déjà des stages à son actif et des jolis concours de plaidoirie remporté. 

Aujourd’hui, pour MDFT, Kamilia prend le temps de souffler. 

Et elle nous dit tout. 

Première Partie : Toi

Première sous-partie : Info Perso

Prénom : Kamilia

Âge : 23 ans

Couleur préférée : Jaune (ça me fait penser à des trucs hyper festifs, du genre l’été. J’ai un manteau jaune que je surkiffe mais qui ferait hurler Cristina!)

Plutôt sucré ou salé ? Sucré (hélas…je m’en veux à chaque séance de sport)

Snack fétiche en période de révision ? À peu près tout ce qui est (très très très très) sucré, industriel, et gras !

Comment bois-tu ton café ? Avec du sucre et un biscuit ! (je présente mes excuses à tous les amoureux de Nespresso!). Mais je préfère le thé en fait (et sans sucre cette fois!)

Plutôt redbull ou guronzan ? REDBULL ! Un verre de redbull en soirée et me voilà capable d’aller danser jusqu’au bout de la nuit !

Cri de désespoir préféré ? C’est un cri intérieur.

Cri d’espoir préféré ? « The game is on ! » (je sais pas si on peut vraiment qualifier ça de cri d’espoir, mais c’est encourageant et puis ça me rappelle ma série préférée (« Sherlock »), donc ça me motive !)

Deuxième sous-partie : Curriculum Vitae

Niveau d’études : Je me suis un peu « baladée » durant mes années facs :

  • licence en droit public (j’étais une rebelle, team droit administratif powa)

  • M1 en droit privé / sciences crim (trop de droit administratif c’était…trop de droit administratif.)

  • M2 en propriété intellectuelle (parce que ça c’est juste MÉGA TROP BIEN) ;

Objectif professionnel : Cette année je suis à l’IEJ, je prépare l’examen d’entrée à l’école des avocats. Mais je suis pleine de doutes. J’ai passé 6 mois dans un cabinet à la fin de mon M2, alors en tant que stagiaire j’avais quelques responsabilités que j’ai pu gérer, mais j’ai peur de ne pas assurer une fois que je serai avocate.

Matière préférée : La propriété littéraire et artistique ! Tout ce qui touche au droit d’auteur ! J’aimerais beaucoup en faire une de mes spécialités. J’ai eu la chance de travailler dans des cabinets spécialisés dans ce domaine, c’est passionnant !

Adage latin préféré ? Ce que je me dis à la fin de chaque année universitaire : « veni, vidi, vici » (et ensuite un truc du genre « oléééé, c’est les vacances » (mais j’en conviens, ça ne sonne pas très latin)).

Team ptit cab ou gros cab ? Je dirais petit cab. En fait je n’ai connu que des petits cabs. Mais il paraît que l’expérience en gros cab est très formatrice, alors pourquoi pas !

Premier manuel de droit acheté ? Alors mon premier manuel acheté, c’est un précis Dalloz, « droit constitutionnel ». J’étais en L1, j’ai eu peur devant un tel volume… !

Bosseur de nuit ou du matin ? De nuit ! J’apprécie le calme, et comme tout le monde dort, et bien je n’ai personne à qui parler sur facebook, ou à appeler… Zéro déconcentration !

Première carte de bibliothèque ? J’étais au primaire, j’avais accès à la bibliothèque de ma petite commune (où j’habite toujours), j’adorais aller emprunter des BD, et des romans, j’étais une grande lectrice !

Appart ou colloc ? Colloc ! J’ai habité toute seule pendant mon séjour parisien, je déprimais certains soirs ! Certes, l’éloignement jouait beaucoup mais également, le fait d’être toute seule, de n’avoir personne avec qui discuter tout simplement ! 

Deuxième partie : Toi et le droit

Première partie : Soyons Sérieux

Comment as-tu eu envie de faire du droit ? Au collège, un forum était organisé afin de nous permettre de rencontrer des professionnels. De tous ceux avec qui j’ai échangé, une magistrate avait de loin retenu mon attention.

Puis au lycée j’ai suivi une filière littéraire. C’est tout naturellement que m’est revenue l’idée de suivre des études de droit, projet entièrement validé par mes professeurs.

Après le droit, quoi ? J’hésitais avec une fac d’histoire aussi (cette idée est aujourd’hui un énorme mystère à mes yeux puisque je n’ai même pas été capable d’avoir la moyenne dans cette matière au bac).

Le droit, c’est quoi pour toi ? Un apprentissage permanent, même dans le monde pro !

La combinaison vie pro vie perso tu la perçois comment ? Le peu d’expérience que j’ai eu (et toujours en cabinet), me fait craindre un certain empiètement de la vie professionnelle sur la vie privée. Je finissais parfois à des horaires très tardifs (et encore, ils m’épargnaient le travail le week end), je rentrais chez moi la tête toujours au boulot, parfois même avec du boulot…

Grand plaideur ou peur du vide ? Ni l’un ni l’autre ! Mais c’est un exercice auquel je prends ÉNORMÉMENT de plaisir ! (et je pèse mes mots).

J’adore participer à des concours de plaidoiries !

Le premier, c’était en L1, j’ai totalement paniqué (ça a fini en grosse crise de larmes, c’est dire!).

J’ai retenté l’expérience en M1. En vrai, ce n’était pas encore par amour de la plaidoirie, mais juste pour tenter impressionner quelqu’un…bon au final je ne sais pas vraiment si je l’ai impressionné, mais moi, je me suis impressionnée ! Et sur un sujet complètement farfelu : « peut-on tout hâcher dans un steak ?». J’ignorais alors que j’en étais capable ! J’ai tellement adoré cette sensation de stress et cette montée d’adrénaline juste avant d’être face au jury.

Une première inspiration… et c’est parti. Pari réussi !

On ne le dira jamais assez mais une plaidoirie c’est vraiment NOTRE moment à nous.

Alors lorsqu’en M2, la directrice du master nous a parlé d’un concours national de plaidoiries en propriété intellectuelle, j’ai bien évidemment insisté pour participer. Nous avons monté une équipe avec 5 autres copains du master, nous étions deux plaideuses. Nous avons monté un mini dossier, avec des conclusions, et nous voilà qualifiés pour les plaidoiries à Montpellier. Une quinzaine de masters en propriété intellectuelle étaient représentés, ambiance hyper conviviale, très (trop) festive. Mêmes sensations pendant les plaidoiries, quel bonheur ! Nous n’avons pas passé le cap des présélections, mais quelle expérience enrichissante !

La peur du vide est toujours présente, j’essaie de la dompter.

Alors si vous hésitez à vous lancer : TENTEZ ! On ne naît pas super plaideur, mais avec de l’expérience, qui sait ! Le trac sera toujours présent, il faut savoir en faire un atout !

Deuxième-partie : Soyons Fous

Si tu pouvais vivre (ou avoir vécu) la vie d’un autre juriste, laquelle choisirais-tu ? Je ne saurais dire. Mais j’ai beaucoup d’admiration pour certaines personnalités.  Comme la majorité d’étudiants en droit j’imagine, il s’agit de grands noms.

Quand m’est posée la question : « han, mais tu pourrais défendre des criminels plus tard ? » je pense au parcours de Jacques Vergès. Il est venu faire une conférence à la fac. Un grand souvenir.

Et j’adore le culot d’Eric Dupond-Moretti. Ce mec n’a peur de rien ! Respect !

Et enfin, je suis tombée il y a quelques temps de cela sur un reportage concernant Serge Klarsfeld et son épouse. Fascinant !

Si tu devais tout recommencer, que changerais-tu ? J’étais inscrite en Master 2 recherche, mais ne trouvant pas de directeur de mémoire, j’ai abandonné pour un stage. Si je devais changer quelque chose, j’aurais persisté en recherche, et continué en thèse (l’enseignement supérieur me fait presque rêver).

Mais si je devais vraiment tout tout recommencer et bien…je suis passionnée par la musique ! Il y a des artistes à qui je voue un culte (coucou Noel Gallagher), mais je suis également une grande amoureuse de musique classique. Je joue du piano depuis le primaire, c’est une grande passion. Malheureusement avec les études, j’ai arrêté les cours et tout ce qui va avec, je joue pour mon plaisir, mais je ne progresse plus, au contraire, j’ai même régressé. J’ai assisté il y a deux ans à un concert de Chilly Gonzales, pianiste fan de hip hop / pop / électro, totalement barré mais absolument génial, il a demandé si parmi le public il y avait des pianistes frustrés d’avoir lâché la musique pour d’autres choses ? « OUAIS GONZO, J’ÉTAIS LÀ ».

Si ta vie était une œuvre de fiction célèbre, laquelle serait-elle ?  Bon difficile de trouver des points de ressemblance, mais j’aurais tellement aimé vivre avec Harry Potter et ses copains. Je suis une fan inconditionnelle (du genre à collectionner des objets, ou à me rendre à l’avant première géante du dernier film…). J’ai grandi avec les livres, et les films ! Alors certes ma vie ne ressemble absolument pas à la leur (ah, excusez moi, je vais m’interrompre, mon hibou m’apporte du courrier), mais ils l’ont bercée ! Et puis être élève à Poudlard, c’est quand même plutôt classe… D’ailleurs, d’après Pottermore, je suis une Gryffondor, plutôt cool ! Allez, alohomora !

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